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Regard sur le budget 2018
Jacinthe Laliberté – Le 18 décembre avait lieu, à l’hôtel de ville, une séance spéciale du conseil municipal où la mairesse Monique Monette Laroche présentait le budget 2018. On y constatait une hausse des dépenses et revenus de 5,34 % par rapport au budget de 2017. C’est donc dire une hausse de 314 697 $ sur un budget de 6 207 365 $.
Augmentation du budget versus le compte de taxes
Mme la mairesse explique qu’il ne faut pas confondre l’augmentation des dépenses/revenus avec l’augmentation des taxes. Une augmentation moyenne de 3,62 % de la valeur des propriétés a été prévue en 2018. Le taux de taxes foncières a baissé par rapport au budget de 2017, soit une diminution de 2,9 %. Une analyse des trois dernières années, nous permet de constater qu’en 2016, le taux de taxes était de 56,2 cents par 100 $ d’évaluation, en 2017, de 58,0 cents pour revenir à 56,32 cents en 2018.
Le montant de taxation pour les matières résiduelles sera de 299 $ par unité de logement, soit une augmentation de 37 $.
Augmentations importantes
Environnement – L’augmentation des dépenses de 27,98 %, un écart de 57 450 $ avec 2017, s’explique par l’élaboration d’une politique environnementale et la mise en œuvre de projets spéciaux qui seront, pour quelques-uns, gérés par l’ABVLACS.
L’immobilisation et l’affectation augmentent de 19,08 %. Le raccordement de l’eau potable au Centre communautaire (50 000 $) ainsi que son aménagement intérieur (20 000 $); les travaux du barrage du lac Johanne (40 000 $) et l’achat de réservoirs de 20 000 litres ne sont que quelques exemples du Plan triennal d’immobilisations qui expliquent la hausse de ce fonds.
L’hygiène du milieu (l’écocentre, ordures ménagères et matières résiduelles) avec 14,17 % d’augmentation totalise 690 043 $ contrairement à 604 381 $ en 2017. Selon madame la mairesse, malheureusement, les citoyens n’utilisent pas suffisamment l’écocentre. Elle précise qu’il y a un taux fixe de base de 12 % établi en fonction du nombre de citoyens que l’écocentre soit utilisé ou pas.
La sécurité publique, qui englobe les services policiers et la protection des incendies, subit quant à elle, une hausse de 3,91 %. Si on détaille cette hausse, la protection des incendies présente une augmentation plus importante de 5,65 % pour un total de 316 302 $ pour la mise à norme du service comparativement à celui de 3,25 % pour le service des policiers. Les dépenses attribuées au service fourni par la Sûreté du Québec ne sont qu’une estimation. Un montant provisoire de 775 320 $ est prévu.
Plan triennal d’immobilisations
L’année 2018 sera, selon madame la mairesse, une année d’études et de consultations. Toutes ces études sont essentielles pour mener à bien les différents projets, selon Mme Monette Laroche. Les voici : l’étude pour l’aménagement du centre-ville coûtera 10 000 $; celle pour les infrastructures des parcs 50 000 $; la vision stratégique englobant le corridor vert, le PAE (plan d’aménagement d’ensemble) et le plan de transport, 10 000 $; la réalisation des recommandations de l’étude Eskair pour l’amélioration des infrastructures des parcs, 50 000 $; et finalement, l’étude de 5 000 $ pour l’installation de réservoirs de 20 000 litres en remplacement des bornes sèches dont l’achat est évalué à 25 000 $.
Poursuivant ses explications, elle confirme qu’aucun projet n’est financé avec le surplus à part le projet des bacs payé sur 5 ans. Les projets spéciaux sont financés à même le budget.
Quelques inquiétudes d’ordre secondaire
La principale préoccupation des citoyens concerne l’installation du nouveau système septique de la bibliothèque qui est prévu, dans le plan triennal d’immobilisations, à un coût maximum de 150 000 $ surtout si l’achat d’un terrain est nécessaire. Le remplacement du système devenait incontournable, un constat de contamination ayant été fait. Le remplacement est établi à un coût similaire à celui du Centre communautaire.
On questionne l’augmentation des dépenses de 3 482 $ concernant le conseil municipal, section administration. Mme la mairesse précise que cette rubrique comprend des assurances, des fournitures, la cote-part de la MRC et le salaire des membres du Conseil municipal qui, quant à lui, n’a pas subi de hausse depuis sept ans.
On déplore qu’aucune prévision budgétaire n’ait été prévue pour la cloche de l’ancienne église. Les discussions se poursuivent selon les membres du Conseil. M. Pilon, citoyen, annonce que le comité Renaissance, en accord avec la Paroisse de Saint-Sauveur, a décidé d’offrir une contribution de 4000 $, à la condition que la cloche retourne sur le toit de l’église et qu’elle soit fonctionnelle.
En définitive, le budget de l’année 2018 diffère peu de celui de l’an passé. En avril prochain, lors du dépôt des rapports financiers et du vérificateur externe, il sera possible d’en faire une analyse plus pointue. Pour l’instant, vous pouvez consulter le détail sur le site internet de la Municipalité.