La retraite d’Alain Lemay

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Notre pharmacien de famille Alain Lemay prend sa retraite

Jo-Anne Martel – C’est à la fin de mars de 2018 qu’Alain Lemay accrochera définitivement son sarrau après 40 ans en pharmacie communautaire. Fidèle à la clientèle de Prévost depuis 1988, il a offert ses services sous diverses bannières (Essaim, Proxim, PJC) demeurant un pilier solide malgré les nombreux agrandissements, démolition et reconstruction que la petite pharmacie sise au 2894, boul. du Curé-Labelle a connues.

Entouré d’une équipe tricotée serrée dont le noyau est composé d’Hélène, de Nadine et de Nelly, ce commerce de petite surface est encore pour plusieurs personnes un secret bien gardé où l’on vous accueille avec un sourire, où l’on vous reconnaît en vous appelant par votre nom. C’est principalement pour son humanisme, sa compassion et son grand sens de l’humour que monsieur Lemay s’est distingué; il a toujours été soucieux d’offrir un service de qualité à ses patients.

Ce dernier a toujours cherché à maintenir ses connaissances à jour au sein de cette profession en constante évolution. C’est avec franchise et honnêteté que ce pharmacien de famille pouvait vous donner son avis sur un traitement médicamenteux en étant dépourvu de tout esprit mercantile. Philanthrope, combien de fois l’a-t-on surpris à compléter son conseil par un précieux câlin ?

À l’aube de ses 60 ans, il compte se consacrer plus activement à ses loisirs. Pratiquant diverses techniques d’intériorisation dont le Qi-Qong, les mouvements sacrés de Gurdjieff, la méditation de la pleine conscience et le chant choral sacré; il compte se consacrer plus activement à son projet d’écriture d’un essai permettant d’oser la joie au quotidien. En proposant différentes pistes pour cheminer dans le contentement et le ravissement, il proposera au lecteur la poursuite d’un voyage intérieur afin de l’aider à retrouver son essence véritable et sa propre divinité.

Être un pharmacien, affirme-t-il, c’est être un shaman des temps modernes et, à cette époque où tout se déroule avec rapidité, il est normal que l’on recherche des potions magiques ou des panacées universelles. Monsieur Lemay nous rappelle que les mots médication et méditation ont la même origine. Pour guérir le corps physique, il faut aller directement au cœur de soi afin d’identifier son mal être et mieux comprendre ce que le mal a dit… Il ne faut pas sous-estimer non plus le pouvoir de la pensée créatrice et de la prière. Conscient de ses limites monsieur Lemay était toujours ouvert à vous proposer d’allumer spécialement pour vous un lampion pour guider les mains de votre chirurgien ou vous aider à cheminer vers la guérison de votre corps ou de votre âme.

Sa présence nous manquera certainement, mais ce dernier nous assure que la relève est bien assurée et il vous invite à continuer d’encourager son équipe. Nous ne pouvons que lui souhaiter du bon temps et une merveilleuse retraite.

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