Retour sur les éditions passées d’août

Les 20 ans du journal des citoyens
Carole Bouchard
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Une gare bien active

Carole Bouchard – Les éditions passées d’août couvraient souvent des événements qui se tenaient à la gare de Prévost : lieu d’exposition et d’activités diverses. Chacune de ces activités demandait un nombre impressionnant de bénévoles. Que ce soit pour le symposium, la Rogaine ou la Pandora 24, les passionnés étaient au rendez-vous !

Août 2012

Lise Voyer et Jean-Pierre Durand, un couple qui pendant 15 ans ont organisé un symposium de peinture à la gare, ont permis à des centaines de peintres professionnels ou amateurs de venir présenter leurs œuvres. « … Lise Voyer et Jean-Pierre Durand confient un bagage culturel précieux aux Prévostois… Alors que des citoyens volaient à la rescousse d’une gare à la veille de tomber, ce couple construisait sous ce toit un rendezvous culturel… Malgré un pied à terre sur le débarcadère, Lise et Jean-Pierre continueront sûrement à regarder leur petit train partir au loin… À nous de leur dire merci.», Alisson Lévesque.

Août 2008

La gare de Prévost a été, pendant plusieurs années, le lieu de départ pour la Rogaine Laurentides organisé par Francis Falardeau. « Il y avait, cette année, trois volets à la compétition Rogaine Laurentides : une course de 8 heures, une de 24 heures et une course organisée uniquement pour des militaires. En tout, il y eut environ 200 participants, qui ont foulé le territoire de la compétition, vaste de 185 km carrés. De Prévost à Val-Morin, en passant par Sainte-Adèle, Sainte-Marguerite, Piedmont et Saint-Hippolyte, les compétiteurs devaient s’orienter grâce à une boussole et une carte topographique dans le but de rencontrer le plus de postes de contrôle possible.», Bruno Montambault. 

Août 2014

Est arrivé ensuite la Pandora 24, pour les amateurs de course à pied, une activité de financement pour le CRPF et organisé par Martin Coulombe « Une course contre soi-même – C’est dans ce même état d’esprit que Pandora 24 s’est déroulée. Prenant place dans les sentiers de la réserve naturelle Alfred-Kelly, les quarante coureurs, âgés de 13 à 60 ans, participant à la course en équipe ou bien en solo devaient accomplir un maximum de boucles de 10 kilomètres… en 24 heures… Le grand vainqueur de l’événement est Martin Rouillard de Laval, il a franchi la barre des 160 kilomètres en moins de 32 heures. », Laurence Landry-Plouffe

Août 2006

Kitcisakik, une communauté qui va au-delà des clichés

Les jeunes, source d’espoir pour la communauté

Publié en août 2006, un dossier de Geneviève Gazaille, alors stagiaire en journalisme, qui est allée à Kitcisakik qui se trouve à une heure de route au sud de Val-d’Or. Elle écrit: « Sa différence tient dans le fait qu’elle n’est pas organisée en réserve comme une grande majorité de communautés autochtones au Canada. Elle est la dernière communauté du Québec à ne pas être structurée de cette façon. À trois reprises, dont la dernière remonte à 1987, le gouvernement fédéral a demandé aux habitants de Kitcisakik de se constituer en réserve. À trois reprises, il s’est heurté à un non unanime et tenace.» Avec tous les événements qui concernent les peuples autochtones aujourd’hui, le contenu de ce dossier demeure toujours aussi pertinent. On peut y lire : Les femmes, vecteurs de transformation sociétale – Dans une société où ni l’un ni l’autre des sexes ne se démarque, certaines femmes ont réussi à faire exprimer leur voix. Outre les plus jeunes comme Évelyne Papatie, d’autres mènent la marche afin d’amener des changements. Doris Papatie explique la situation : « En 1992, il y a eu une vague de dénonciation massive des hommes. On a dû faire des choix de vie pas drôle pour personne, mais on en était rendu là dans notre évolution. Depuis, il y a eu amélioration de la situation des droits de la personne. Ça valait la peine d’investir là-dedans. Aujourd’hui, c’est rare qu’on voie des femmes aux yeux au beurre noir. Les personnes sont beaucoup plus sensibilisées. On continue à aller de l’avant. Maintenant, il faut traiter les femmes qui ont vécu des abus, qui ont eu des séquelles. »

Club Ado Média- août 2009

Depuis 2005, des jeunes journalistes, photographes et bédéistes en herbe ont eu la chance de vivre une expérience hors du commun au sein du Club Ado Média du Journal des citoyens. Chaque été, ces jeunes ont parcouru la région à la recherche d’histoires à raconter, d’évènements à couvrir et de personnalités à interviewer ; partageant, par la suite, leurs découvertes avec les lecteurs du Journal. Une quinzaine d’animateurs et d’animatrices se sont succédé année après année, afin d’accompagner les jeunes dans leurs démarches journalistiques. Provenant du Cégep de Saint-Jérôme et de l’Université de Montréal, ces animateurs ont chacun à leur manière fait grandir le Club Ado Média. 

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