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Un petit clin d’œil au jour de la Terre
Jacinthe Laliberté – L’an passé, puisque nous étions au cœur de la pandémie, l’année de la célébration de la 50e édition du jour de la Terre est quelque peu tombée aux oubliettes. En cette 51e édition, force est de constater que notre Terre fait continuellement face à de grands défis et que sa détérioration est en grande partie imputée à l’action humaine.
En 1990, les Nations unies ont proclamé la Journée de la Terre évènement mondial. Cette Journée est devenue progressivement le principal évènement écologique de la planète. Selon certaines données, plus d’un milliard de personnes dans le monde participent aux différents évènements élaborés pour souligner cette Journée.
Comprendre notre biodiversité pour mieux la protéger, assurer la survie des plantes et des animaux ainsi que sensibiliser les gens à l’importance de prendre soin de l’environnement est une tâche de plus en plus colossale. Pourtant de simples petits gestes pourraient améliorer la situation.
D’après de nombreux scientifiques, le plus gros problème de la Terre est le comportement de l’homme et aussi le plus grand défi à relever. Pour changer les comportements, les arguments doivent être de taille.
Chaque petit geste compte
Simples, élémentaires, faciles, peu compliquées. C’est ce que l’on peut dire de ces petites actions que l’on peut réaliser quotidiennement et qui contribueront à ralentir les dommages causés à l’environnement. Voici quelques exemples de ces petits gestes :
• Aller porter certains objets à l’écocentre
• Trier ses déchets
• Éteindre une lumière quand on quitte une pièce
• Couper l’eau pendant le brossage de dents ou du rasage
• Réduire la force de l’eau du robinet lors du lavage des mains ou des légumes
• Laver à la main les deux ustensiles et la soucoupe utilisés lors du déjeuner
• Louer au lieu d’acheter
Adoptez un mode de vie «Zéro déchet»
Depuis 2015, le mouvement « Zéro déchet » gagne en popularité au Québec. Il désigne un mouvement qui vise à réduire la quantité de déchets produits en agissant individuellement ou collectivement.
D’ailleurs, le fameux slogan des 3 « R », Réduire-Réutiliser-Recycler, que nous avons connu, a été affranchi, par l’Association québécoise Zéro déchet, pour devenir celui des 6 « R », Refuser-Réduire-Réutiliser-Réparer-Recycler-Redonner à la terre (composter).
Ce mode de vie semble si simple qu’il devient difficile de ne pas l’adopter. D’un côté, on se questionne : « Quoi faire avec ? » et de l’autre, on agit en disant : « Voici ce que je fais. » Les exemples sont nombreux (voire site Éco-peinture et Association québécoise Zéro déchet) :
• Utiliser une brosse à dents en bambou offre une durée de vie de quatre brosses à dents en plastique
• Essuyer avec un linge en tissu qui équivaut à remplacer 7 300 morceaux d’essuie-tout
• Se désaltérer en utilisant une gourde réutilisable sauve 167 bouteilles d’eau en plastique
• Prendre son café avec une tasse à café réutilisable peut sauver plus de 500 gobelets en carton ou en polystyrène en plus de ne pas les retrouver dans la nature
• Un sac réutilisable économise 170 sacs en plastique
La liste est plutôt longue, particulièrement si on adhère à ce mouvement. Visiter le site « Zéro déchet » ainsi que ceux des Municipalités de Piedmont, Prévost et Sainte-Anne-des-Lacs qui publicisent leurs nombreux projets de recyclage, cela pourrait vous soutenir dans votre démarche individuelle.
De surcroît, il serait bon de se rappeler que la ville de Prévost s’est vu décerner, le 18 mars dernier, l’insigne de la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie au Canada 2020. Cette récompense soulignait le travail fait au niveau de l’inventaire des gaz à effet de serre. Un pas parmi tous les autres, et pourquoi pas le nôtre.