Merci, mille mercis!

Pour votre engagement bénévole pour la collectivité

Claude Bourque – Valérie Lépine a raison de le souligner dans sa chronique de juin dernier, c’est un travail colossal que le Comité régional pour la Protection des falaises (CRPF) a réalisé depuis 2003 pour la conservation des milieux naturels du massif des escarpements de Piedmont, Prévost et Saint-Hippolyte.

Je profite de cet hommage qui m’a été rendu pour mes 20 années au sein du CA du CRPF, pour souligner que ce travail colossal est certes le fruit d’une vision des six cofondateurs, mais surtout de la passion des nombreux bénévoles qui se sont investis au fil des ans pour accomplir les différentes tâches au sein du CA et des comités. Merci, mille mercis à vous, femmes et hommes de passion, faiseurs de rêve… les Denis, Pierre, Luc, Nathalie, Denys,… impossible de tous vous nommer, vous êtes des centaines, mais, je tiens à le dire et à le redire, cet engagement bénévole pour la collectivité est exemplaire et est la pierre angulaire des succès du CRPF. Avec quelque 50 % de son territoire protégé, ce sont 8 km2 du massif qui voient leurs écosystèmes dorénavant pérennisés. Ensemble, continuons nos efforts pour la suite du rêve. 

Je tiens aussi à adresser un merci spécial au conseil d’administration du CRPF, en particulier à Gilbert, Louise et Laurent pour cet hommage qui m’a touché et me touche encore. Au fil des ans, j’ai aussi eu le plaisir et la chance de côtoyer les Philippe, Ericka et Georges, employés qui ont su relever le défi de la coordination avec brio, patience et rigueur.

Écosystèmes pérennisés, écrivais-je plus haut, dont les retombées sont multiples… étant à la tête des eaux de deux bassins versants, le « parc des falaises », avec ses réserves naturelles Alfred-Kelly et du Parc-des-Falaises, contribue à l’épuration naturelle des eaux de surface et au rechargement des aquifères. Les cycles naturels des forêts et des milieux humides ainsi protégés aident à la résilience des écosystèmes pour mieux affronter les aléas du réchauffement climatique et les pertes de diversité biologique. À une échelle plus terre à terre, la retombée des plus importantes à mes yeux est ce privilège que je souhaite à vous tous, à nos enfants et petits-enfants, soit celui d’avoir le plaisir d’accéder aux sentiers et au fil des randonnées, de sentir, écouter et voir la nature qui bat et se renouvelle selon le cycle des saisons. Ce plaisir se renouvelle et se renouvellera cependant à la condition que chaque usager respecte les règles d’une réserve naturelle. Des contraintes, certes, mais l’enjeu n’en vaut-il pas l’effort ?