La solitude ! Que nous dit-elle ?

Joanne Alarie, animatrice et Térèse Simard, psychologue – Différentes citations sur le sujet nous invitent à réfléchir et à partager notre vision, nos perceptions et nos expériences.  

Très souvent, la solitude fait peur, on l’appréhende, on l’éloigne, on la rejette, soit de façon volontaire ou par obligation, parce qu’elle s’impose. Oserons-nous, un jour, en faire l’expérience et écouter son silence ? La choisir pour l’apprivoiser ? L’accueillir, la découvrir pour mieux la tolérer et, au gré du temps, apprendre à l’aimer et la faire nôtre ? 

Il y a tout de même une différence entre une solitude choisie; méditation, contemplation, recueillement, émerveillement et une solitude imposée, comme la perte d’un conjoint, la maladie ou par un phénomène viral comme la COVID. Si pour certains, la solitude ressentie et vécue semble une expérience douloureuse, pour d’autres, ces moments de solitude sont des bienfaits. Ouvrons-lui notre cœur, et donnons-lui une chance de nous révéler qui nous sommes et de nous faire acquérir un brin de sagesse. Abandonner la tristesse…

Rencontres amicales et familiales gratifiantes, implication sociale et bénévolat sont des moments propices aux échanges et au maintien d’une bonne santé mentale. L’implication sociale et le bénévolat resteront toujours un moyen d’être moins isolé, moins seul et surtout de se sentir utiles aux autres. 

Un nouveau phénomène chez les jeunes adultes appelé la solitude auto-imposée fait surface. Ces personnes choisissent de plein gré des moments en solitaire ou encore avec leur animal préféré plutôt que de se retrouver avec autrui. (Chronique Radio-Canada, Sonia Lupien). 

Pour les jeunes et les aînés, Réseaux sociaux et cellulaires ne deviennent-ils pas une forme de solitude inquiétante ? Pour les immigrants ayant quitté familles, amies et pays, leur solitude peut-elle, un jour, être comblée ?

La tristesse vient de la solitude du cœur – Montesquieu.