100 ans, on chante!

Un après-midi avec le Duo Passeport

Denys Duchesne – Voyage personnel et complice dans un après-midi de chansons. À la sortie de l’église, en cet après-midi du dimanche 6 avril, le verdict était sans appel : j’ai aimé, vous avez aimé, ils ont aimé, nous avons aimé ! De qui, de quoi parle-t-on ici ?

Du spectacle présenté par le couple Duo Passeport dans le cadre de la célébration du 100^e anniversaire de la paroisse saint François-Xavier de Prévost. Le Duo Passeport, c’est Francine Michaud à la voix et son époux Richard Surprenant à la guitare et aux musiques.

Venus présenter des chansons de différentes époques jalonnant les 100 ans de la paroisse, Francine et Richard se sont présentés sur scène avec joie et énergie. Un entrain contagieux. Rapidement, ils nous ont plongés dans nos chansons d’époque, chansons à répondre, La Bonne chanson. Et puis des chansons des années 20. Folles ! Tout aussi rapidement, nous nous som-mes retrouvés en famille, ouverts aux propositions de gaieté, d’humour, de fraternité. D’histoire. 

D’entrée de jeu : Félix et son p’tit bonheur, notre p’tit bonheur ! Vigneault et les gens du pays. Ferland qui revient chez-nous. Léveillé et Frédéric qui nous rappelle les amours de nos 20 ans. 

Et puis on embrasse plus large, ramenant dans nos cœurs Jacques Brel et les amours à s’offrir en partage. Aznavour et la Bohème, ça voulait dire on a vingt ans. 

De Raymond Berthiaume, N’oublie jamais et l’apaisante Parlez-moi d’amour. Dufresne l’a consacrée.

Et puis un détour inattendu du côté de Village people, des Beatles bien sûr, mais aussi du côté de Janis Joplin et de Bobby McGee, magistralement interprétée par Francine et qui a littéralement transporté la famille Desnoyers ! Faudrait demander.

S’impose aussi le très montréalais Blues de la métropole de Beau Dommage venu croiser, dans la même ville, Claude Dubois et ses quatre garçons de la rue Sanguinet.

Un moment d’une rare audace : Un peu plus haut, de Jean-Pierre, livré par Francine. Réussi !

Un moment d’une grande émotion : Je vole, de Sardou, par Francine, elle-même fille de parents sourds et muets, venue chanter un Je vole avec le langage des signes dont on dit qu’il résonne comme un symbole de partage et d’inclusion de la communauté sourde dans la société. C’est exactement ce que Francine nous a transmis. Un grand moment ! Vraiment.

Un monument dans l’histoire : John Lennon, Imagine all the people living life in peace…

Avec les Cowboys fringants, on se dit que l’bon temps passe finalement comme une étoile filante.

Alors, avec l’assistance désormais debout, réunie dans un grand cercle choral occupant toute l’église : Leonard Cohen. Hallelujah.

De ces mains tendues les unes vers les autres est montée une Prière attendue…