La course à la chefferie du PQ

C'est sans réserve que j'appuie Véronique Hivon dans la course à la chefferie du parti québécois, candidate rassembleuse, sérieuse, femme dynamique, elle incarne la nouveauté,et représente l'avenir.‬ – Claude Cousineau
Félix Tarabulsy
Les derniers articles par Félix Tarabulsy (tout voir)

Claude Cousineau et les enjeux de la course à la direction du PQ

Félix Larose-Tarabulsy – C’est le 4 juillet qu’ont officiellement débuté les campagnes des candidats pour la course à la direction du Parti québécois. Claude Cousineau, député de Bertrand, nous offre sa perception des enjeux de cette course pour la province et pour la région des Laurentides.

Les membres du Parti québécois auront à se prononcer entre le 5 et le 7 octobre prochain afin d’élire le successeur de Pierre-Karl Péladeau. Cinq députés ont officiellement soumis leur candidature pour cette course et, contrairement aux courses passées, aucun ne semble être l’héritier naturel de ce poste.

Opposition ou Souveraineté

Qu’est-ce qui orientera le choix des membres du parti dans le vote d’octobre alors? M. Cousineau nous affirme que « là où les idées sont un peu plus fragiles c’est sur l’option numéro un du Parti québécois, qui est l’indépendance du Québec ». Sur cette question, les candidats se positionnent tous différemment passant de la promesse de Martine Ouellette de déclencher un référendum dès le premier mandat, jusqu’aux positions de Jean-François Lisée et de Paul Saint-Pierre Plamondon qui proposent de mettre en veille le projet référendaire pour le prochain mandat, si ce n’est pour plus longtemps.

Un choix semble donc se présenter aux membres du PQ : ils peuvent élire un chef qui propose de rassembler et de représenter l’électorat souverainiste, présentement dispersé à travers plusieurs partis. Alternativement, ils peuvent opter pour un chef proposant de mettre en veille le projet de souveraineté afin de rejoindre les électeurs insatisfaits du gouvernement libéral actuel. Autrement dit, le PQ doit décider s’il se définira par son projet d’indépendance ou par son opposition au gouvernement actuel. L’opposition peut être perçue comme étant plus rassembleuse, mais pourrait manquer de ferveur et diluer le message central du Parti.

Et ma région?

Cousineau mentionne également le besoin de considérer la situation particulière des Laurentides dans les choix politiques à venir. « Il faut que les services soient au même diapason que l’augmentation de la population », fait-il remarquer. En effet, la région présente des taux de croissance démographique parmi les plus élevés de la province. Vu cette tendance démographique, les compressions actuelles sont d’autant plus préoccupantes : les besoins en éducation, en santé et en services sociaux augmentent, alors que les ressources permettant de satisfaire ces besoins diminuent continuellement.

Les Laurentides auraient donc besoin d’un chef de parti capable de remédier à ce problème. Cependant, le peu de divergence dans la rhétorique des candidats sur ces sujets ne permet pas d’identifier celui ou celle qui saurait le mieux aborder ces enjeux. Tout de même, vu le respect qu’il accorde à ses collègues se présentant dans la course, nul ne doute que M. Cousineau perçoit les positions de chacun des candidats comme étant une amélioration par rapport à la situation actuelle.

Par ailleurs, la course à la chefferie du Parti Québécois n’empêche pas Claude Cousineau de poursuivre activement son travail de député dans la circonscription de Bertrand. Occupé par la session parlementaire jusqu’au 10 juin, le député a ensuite entrepris une tournée des municipalités de la circonscription de Bertrand durant laquelle il a notamment pu octroyé près de 100 000 dollars à plus de 150 organismes communautaires. M. Cousineau continue de démontrer son engagement à l’égard de ses concitoyens du comté de Bertrand, exerçant une présence constante dans la communauté.

print