Une langue aux mille accents

fete nationale - journal des citoyensPapillon bleu, sur ses échasses, en ont ébloui plus d’un. – photo : Jacinthe Laliberté
Jacinthe Laliberté
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Une fête nationale qui a fait fi de la mauvaise température

Jacinthe Laliberté – Une fête nationale qui a fait fi de la mauvaise température. L’ambiance était de la partie. Sous le thème « La langue aux mille accents », les Annelacois ont dansé et chanté, tout au cours de la journée, au rythme de la musique québécoise.  

Dès le début des festivités, parents, enfants, grands-parents, au total plus de 250 personnes, ont envahi le parc Henri-Piette, au cours de l’après-midi et de la soirée, pour venir festoyer, et ce malgré la pluie qui n’en finissait plus de tomber. De nombreuses activités de cette programmation tissée serrée ont permis à tous de s’amuser ferme.

Place aux enfants

Cette année, la place était aux enfants. Quelques semaines avant les festivités, un concours de dessin a été lancé à tous les petits Annelacois âgés de moins de 12 ans.

Les gagnants de cette deuxième édition, Alphée St-Germain, Jules Beriault, tous deux âgés de 8 ans et Luna Millan de 9 ans ont créé un dessin collectif représentant, à leur façon, « la langue aux mille accents ». Ces trois jeunes retrouveront, ainsi, leur œuvre d’art en page couverture du bulletin municipal L’Étoile, édition d’automne.

La journée même des festivités, là encore, nombre d’activités avaient été prévues pour les enfants. Ainsi, ceux qui désiraient vivre une belle aventure dans l’autobus du théâtre Tortue berlue, un théâtre sur roue, y sont montés pour assister à la pièce Il n’y aura pas d’éléphant. À la fin de la représentation, les enfants sont ressortis, avec le sourire aux lèvres, sans jamais avoir quitté le stationnement du parc Henri-Piette. Toute une surprise !

Au cours de la journée, les petits dont les petites figures maquillées de papillon ou d’arc-en-ciel et les petites mains porteuses de sculptures de ballons, continuaient à s’amuser avec Papillon bleu, qui, monté sur ses échasses, les éblouissaient avec ses prouesses vertigineuses.

Swing la bacaisse dans le fond de la boîte à bois

Sous la grande tente, les spectateurs se sont « tiré une bûche » pour assister au spectacle du groupe de musique annelacois de la Fête nationale. Là encore, les enfants étaient à l’honneur. Dès les premières notes, le jeune Léo Dufour, 10 ans, a provoqué l’hystérie des spectateurs avec son interprétation de Coton ouaté du groupe Bleu Jeans Bleu.

Les enfants ont, tout de même, cédé la place à leurs parents pour quelques petites « tunes », dont celle de Zachary Richard, L’arbre est dans ses feuilles  interprétée par Sophie Bourgeois et Pascal Dufour.

Que dire de la prestation de Marie-Christine Lespérance, qui délaissant ses fonctions de directrice adjointe au service des Loisirs, a chanté avec force et conviction le fameux Mon oncle Edmond , de Jean Lapointe. Les spectateurs ont lâché leur fou lorsqu’elle a entonné les célèbres « Yain yain yain yain yain » de cette chanson.

Lors de la célébration de clôture, les manipulateurs de feu ont hautement impressionné les Annelacois avec leurs numéros de jonglage et de manipulation de structures de feu. Ceux-ci évoluaient au rythme des jeux de lumière et de son qui ajoutaient un brin de magie.

Des discours chargés d’histoire

L’allocution de Stéphanie Lauzon, directrice du Service des Loisirs et de la Culture, fut empreinte de cette histoire qui nous sied si bien : « En cette Fête nationale, nous soulignons également l’histoire que porte en lui notre fleurdelisé, ce drapeau, le nôtre, que nous brandissons avec fierté en ces jours de festivités ! Ce drapeau magnifique fêtera dans quelques mois ses 75 ans d’existence ! ».

Quant à la mairesse Catherine Hamé, invoquant l’arrivée de son père de l’Autriche, il y a près de 60 ans, elle a lancé haut et fort : « C’est un rendez-vous incontournable, au cœur de notre identité… Il y a maintenant plus de quatre siècles, des hommes et des femmes sont venus ici avec le projet fou d’établir une terre française en Amérique. Nous avons le devoir de nous souvenir, pour célébrer ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous serons. »

Ainsi fut célébré, à Sainte-Anne-des-Lacs, notre Québec et Notre langue aux mille accents !

Le fameux numéro de Marie-Christine Lespérance, directrice-adjointe du service des Loisirs, en a épaté plus d’un. – photo : Jacinthe Laliberté
Un spectacle impressionnant! Des structures de feu manipulées par des mains expertes avec son et lumière, un brin de magie pour terminer en beauté les festivités de la Fête nationale. – photo : service des Loisirs
Catherine Hamé, mairesse, est assise avec son fils, dans l’autobus du théâtre sur roue Tortue berlue. – photo : Jacinthe Laliberté
Une partie du Conseil municipal s’amuse ferme. On se demande si le conseiller Jean-Sébastien Vaillancourt a fait la file d’attente pour obtenir sa sculpture de ballons.
Charlie Pierre a réussi avec brio son interprétation, accompagnée de sa mère Sophie Bourgeois, une comédienne et chanteuse bien connue. – photo : Jacinthe Laliberté
Léo Dufour a entonné d’une voix juste la célèbre chanson Coton ouaté. Les spectateurs l’ont accompagné lors des couplets connus. – photo : Jacinthe Laliberté
Le dessin des gagnants du concours de dessin, dans le cadre de la Fête nationale, se retrouvera en page couverture de L’Étoile, la revue municipale.


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