- Intronisation de grandes skieuses - 22 novembre 2024
- L’arbre dit à la rivière… - 22 novembre 2024
- La Grande Descente - 18 octobre 2024
Carole Bouchard – La belle saison est arrivée et les occasions d’échanger avec notre voisin deviennent plus fréquentes. On souhaite toujours que ces rencontres soient agréables et civilisées. Qu’en est-il de votre relation avec le chien de votre voisin ?
Peut-on imaginer que son compagnon canin respecte les mêmes règles de civilité qu’on demande à l’être humain en société ? Il existe le programme Bon voisin canin et celui-ci prévoit que le chien, ce fidèle ami de l’homme, devienne un membre à part entière de notre communauté. «On peut se fier aux bons voisins canins pour leurs bonnes manières à la maison, en public et en compagnie d’autres chiens», lit-on dans la brochure du Club Canin Canadien.
Les objectifs de ce programme sont très louables puisqu’ils visent à accroître la sensibilisation et l’appréciation du public à l’égard du chien en tant que membre utile à la société; qu’il fait la promotion d’une relation chien-propriétaire responsable et contribue à l’éducation du public; et il certifie que le chien se comporte d’une manière fiable dans les situations de tous les jours, tant en public et à la maison qu’en présence d’autres chiens. (extrait du manuel du participant du programme du CCC).
Afin de mériter un certificat, le chien et le manieur passent une évaluation qui permettra de juger les capacités du manieur à maîtriser son chien en effectuant certains exercices de base et d’observer les habiletés du chien à respecter les bonnes manières dont il aura à faire preuve dans des situations de tous les jours. Pour réussir ce programme, douze épreuves devront être réussies.
«Ce programme s’adresse à tous les chiens, qu’ils soient de race pure ou issus d’un croisement de races. Il a été mis sur pied pour combattre
le sentiment anti-chien souvent exprimé à l’égard des chiens en général. Il vise également à sensibiliser le public quant aux responsabilités qui incombent aux propriétaires et aux avantages de posséder un chien », peut-on lire dans la brochure.
Cet outil, offert par le Club Canin Canadien existe depuis 17 ans maintenant et les municipalités aurait tout avantage à en faire la promotion. « Je me suis toujours efforcée d’évaluer les chiens et leurs propriétaires en stipulant que nous n’espérions pas atteindre la perfection, mais tout simplement entretenir une bonne relation entre le chien et le propriétaire et viser des objectifs raisonnables. Les gens qui veulent passer un test BVC ne sont pas nécessairement des cynophiles avertis tels les membres du CCC qui élèvent, exposent et participent aux événements de manière assez intense. Un test BVC est l’évaluation d’un tempérament, et faute d’un meilleur mot, de la « façon de vivre ». Est-ce qu’il s’agit d’un compagnon bien élevé et d’un propriétaire responsable? Est-ce qu’ils forment une belle équipe? Sont-ils heureux ensemble et se comportent-ils correctement en public? – Naomi Kane, première évaluatrice officielle de ce programme.
http://www.ckc.ca/fr/Le-courrier-canin/septembre/Bon-voisin-canin-–-15-ans-deja