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Festival de la BD de Prévost
Émilie Corbeil – Du 12 au 14 août dernier avait lieu le festival de la BD de Prévost à l’école du Champ-Fleuri. Les visiteurs ont pu profiter d’un week-end sous le soleil pour découvrir les œuvres diversifiées et hautes en couleur de plusieurs dizaines de bédéistes présents pour l’événement. Une chance unique et appréciée des petits comme des grands.
Des BD pour tous
Il faut souligner la grande diversité des choix qui s’offraient aux visiteurs. Des BD pour enfants, ados, adultes. Du sérieux au surréel en passant par l’humour, c’est un monde extrêmement diversifié à découvrir. Aussi, des talents impressionnants en illustration – au point où il était parfois difficile de croire que plusieurs de ces œuvres ne trouveraient pas leur place dans un musée.
Le vendredi, 12 août, chansonniers et feux d’artifice ont lancé le festival, qui s’est tenu officiellement le samedi et le dimanche. Les dates choisies ne l’étaient sans doute pas par hasard, puisque le 12 août, c’est l’événement « J’achète un livre québécois ».
Des bédéistes généreux
Les visiteurs, nombreux (mais pas trop), ont pu profiter de moments privilégiés en compagnie de leurs bédéistes favoris. Ces derniers avaient, sans surprise, une foule d’histoires à raconter. Dans Le jardinier des Molson, Forg a mis en dessin un scénario de Pierre Falardeau qui n’a jamais vu le jour au cinéma : « Le scénario était complet. Il raconte quelques jours passés en compagnie de soldats canadiens dans les tranchées lors de la guerre de 14-18. J’ai voulu que le lecteur se sente comme s’il ouvrait un vieux journal ».
Boum, elle, nous parle de sa série autobiographique : « Les Boumeries ne se déclineraient pas en 10 volumes si je n’avais pas eu d’enfants. Je me serais arrêtée bien avant, mais ce sont les enfants qui m’ont fait vivre des moments à écrire. » Boum a également illustré l’affiche de l’événement cette année.
Et elle n’est pas seule : Phil Poulin, avec ses deux tomes de Sam et Flo, raconte aussi les drôleries de ses propres enfants.
Derrière chaque histoire s’en cache une autre et c’est précisément ce qu’il était intéressant de découvrir au festival.