Parole aux collaborateurs

Collaboration JDC
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Il était une fois…

Lauraine Croteau-Bertrand – C’est comme ça que débutent les belles histoires… Année 2005 : un jour, je vois un petit encadré intéressant dans le Journal : Concours d’écriture des Éditions prévostoises – Tiens donc ! Ça me semble intéressant. Aucun sujet n’est imposé. La suggestion est de goûter au vertige de la page blanche, à l’ivresse de son contenu. Ma passion des mots devient fébrile. Donc, je m’inscris pour le plaisir de l’audace…

À la suite de cette participation au concours d’écriture, monsieur Fortier m’a offert un espace Aux Éditions prévostoises pour une chronique mensuelle bien à moi.

J’ai appelé ma chronique : Un crayon à l’école buissonnière. Quelle chance ! Alors, pendant quelques années, j’ai pu répondre à ma passion des mots à grands coups d’alphabet. 

Merci à Michel et Carole d’avoir cru en moi 

Durant ces années, je participais également à la correction mensuelle du journal avant sa mise en page. Que de beaux échanges, d’heureux contacts lors de ces après-midis de correction. Réunis autour d’une table, sous la supervision amicale et chaleureuse de Michel et Carole. Du réconfort, de la cordialité, et… toujours une bonne tisane… Le bonheur d’écrire, et de partager au Journal, c’était magique. Et tout ça, grâce à Michel et Carole. Je vous dis un MERCI majuscule pour votre soutien et si beau partage.

La retraite

fermeture d’une parenthèse
ouverture de guillemets,
une multitude de virgules
quelques points d’interrogation
des interlignes à combler
des accents aïgus pour l’insistance
des cédilles pour décorer
des points de suspension pour se reposer
et jamais de page blanche

Au moment de départ à la retraite, le temps fait des sourires. Et aussi quelques grimaces.

Parce que le temps sait très bien qu’il gagnera parfois la bataille sur notre volonté, sur nos choix, sur nos énergies, et aussi sur notre âge.

Mais c’est l’occasion de mettre tout notre pouvoir à le taquiner, à le déjouer et surtout à le combler. 

Bonne retraite !

Le Journal « de Prévost » ou la joie de participer

Annie Depont – C’est Gilles Pilon qui m’a fait entrer au Journal de Prévost. Il était venu m’interviewer en tant qu’artiste peintre exposant à la gare. Le titre de l’exposition Femmes du monde l’avait intrigué. À l’issue de l’entrevue, il me demanda si j’aimais aussi écrire et proposa de me joindre à l’équipe des chroniqueurs du média local.

Ce qui fut dit fut fait. Je rencontrai alors la joyeuse bande de bénévoles passionnés par leur communauté et m’intégrai dans « le Québec profond » quelques mois après mon arrivée en provenance de Paris.

Un changement de rédacteur en chef plus tard, c’est Michel Fortier qui occupa ce poste et me donna de plus en plus d’espace dans sa grille de rédaction. Je couvrais essentiellement la vie culturelle et artistique de la région.

Nous nous liâmes d’une profonde amitié, lui, sa femme et moi. Du moins, c’est ce que je ressentais. Nos échanges étaient intéressants, drôles, piquants. J’ai beaucoup appris. Ma fille Claire aussi, qui vint faire son stage d’infographiste auprès de Carole Bouchard.

Les réunions de rédaction, les rencontres avec les artistes, l’écriture d’articles, les soirées de correction en équipe, les réunions du conseil d’administration, les assemblées de l’AMECQ (Association des médias écrits communautaires du Québec), tout ce programme occupait une bonne partie de mon temps. Et je m’y consacrais avec enthousiasme. 

Je fus même nommée présidente de l’organisme à but non lucratif qui gérait notre journal. Par ailleurs, j’avais organisé des échanges culturels avec le Japon. J’en profitai donc pour emmener quelques-uns de mes amis et collègues journalistes au Pays du Soleil Levant. Une aventure humaine de haut calibre qui produisit de jolis articles. (voir les cahiers spéciaux 2004 et 2005)

Au bout de six années de fructueuse collaboration, considérant la place prépondérante de la culture régionale dans notre journal, je pris la décision de créer un magazine mettant en valeur les artistes des Laurentides. Michel et Carole m’y aidèrent. Pendant dix ans, TRACES, comme Tourisme, Région, Arts, Culture, Éducation et Société, fut distribué gratuitement de Montréal à Mont-Tremblant.

Aujourd’hui, j’écris des livres et à chaque fois, je pense à Michel Fortier qui ne cessait de répéter : « On ne se relit pas soi-même ! »

Cette collaboration au Journal de Prévost m’a apporté bien plus qu’un apprentissage professionnel : une expérience humaine intense et ineffaçable.

Un Journal avec un grand J

Sylvie DoRay Daigneault – Mon passage au Journal, oui, oui, Journal avec un grand J, fut fantastique et formateur.

J’ai en effet, eu la chance de suivre les soirées de conseil des commissaires scolaires de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord devenu Centre de Service de la Rivière-du-Nord, afin de vous rapporter, de mon mieux, ce qui s’y passait pour le bien de nos étudiants, grands et petits.

La grande patience de Michel Fortier et Carole Bouchard a été mise à l’épreuve plus d’une fois, mais leur professionnalisme a toujours été présent, et mes articles, en toute humilité, étaient bon. Il ne faut pas écrire comme on parle, mais de façon plus factuelle, comme vous pouvez voir, il reste du travail à faire. Comme j’aimerais en 2028 écrire avec des gens de talent, l’histoire de la naissance de notre école secondaire, celle des Prévostois et des Hippolytois.  

Lors des réunions du Journal, toujours dans le respect et une atmosphère conviviale, chacun trouvait le support nécessaire à l’accomplissement de sa tâche.

J’ai vu passer de jeunes journalistes en devenir, des journalistes avec de vrais talents et des chroniqueurs qui rendaient des points de vue documentés.  

J’ai été privilégié de faire ce passage au Journal.

Une relève pour le journal

Le Journal des citoyens a toujours su être une lumière d’humanité en soulignant celles et ceux qui ont fait la fierté de notre région, tout en témoignant de la richesse de notre vie communautaire. Sa fermeture, faute de relève, représente une perte immense. J’espère que les journalistes et les passionnés d’écriture répondront à cet appel et saisiront cette occasion de s’impliquer. C’est une chance unique de contribuer à la vitalité de notre milieu et de faire rayonner nos histoires. 

Catherine Hamé, mairesse

Aimer, célébrer, servir

P. Bruckner : Une Brève Éternité

Depuis quelque 30 ans, habiter Prévost m’a toujours semblé une très grande bénédiction.

Ici : excellente gouvernance, sentiers pédestres, véhicules écologiques, vie communautaire, célébrations saisonnières, activités intergénérationnelles, commerces chaleureux, services indispensables, maison d’entraide, des jeunes et des aînés; engagement démocratique, spectacles fabuleux, vie culturelle, sportive, de loisirs, pour tous. Merci dix mille fois, à tous ceux et celles qui y contribuent et jour après jour, rendent cela possible.

Au centre de tout cela, vigie pour mitonner et faire lever la pâte : le Journal des citoyens

Ah ! Ah ! Ah ! : le Journal ! Le recevoir dans sa boîte postale, le trouver au sortir des courses; s’installer, pages en main, et parcourir avec délectation les articles bienveillants et pertinents de Michel, Carole, Gleason, Odette, Jacinthe, Émilie, Anthony, Benoit, Daniel, Lyne, Lise (… et tous les autres prénoms-amis qui jettent sur papier leurs justes et amènes perspectives : merci infiniment de la justesse de vous donner à lire.) Ce repos, ce contentement, ce temps passé avec vous à vous découvrir, ce plaisir renouvelé de vous déguster et de réfléchir, livraison après livraison, sur autant de sujets diversifiés, plaisants et judicieux, est unique.

En connaissez-vous beaucoup, des publications qui insufflent l’altruisme, célèbrent l’entraide et aiment mettre en évidence le service de tout un chacun à ses voisins ? C’est cela, le Journal des citoyens. Cela qui nous donne le rare sentiment d’un monde de collaboration, de souci de l’autre et de réel partage. D’échange de gestes de considération. Quelle satisfaction et quelle embellie en ce moment. À l’heure des projets éléphantesques, qui écrasent, éradiquent et surtout bernent tout le monde, Merci d’être là, Merci d’exister, Merci de contribuer à notre ravissement et surtout Merci de persister.

Votre éthique rassembleuse depuis toujours, à chaque instant nous soutient, et nous permet d’espérer, de célébrer et à vrai dire, tout simplement de continuer à aimer. 

Dans cette époque amère, demeurer amène, ne pas taire/tarir/ tordre/tuer les vertus du cœur : ce n’est pas rien. Merci, merci et merci!

Agathe Martin, citoyenne de Prévost

Petit mot pour le journal

Je suis venu au Journal à cause des chiens, une passion que je partage avec Carole Bouchard la graphiste du Journal. Nous avions alors fondé en décembre 2010 Wouf Laurentides et produits plusieurs événements que nous avons appelé Bouger avec son chien en faveurs du développement d’activités diverses avec les chiens.

L’idée m’était alors venu de produire une chronique afin d’aidé les humains à mieux comprendre leurs amis canins. C’est alors que Michel Fortier, le rédacteur en chef, me proposa de faire parler le chien plutôt que l’humain. C’est ainsi qu’est né la chronique Porto le chien qui parle en septembre 2011 et qui fut publié au-delà de la vie de mon cher Porto, puisqu’elle s’est poursuivie avec Lady vous raconte jusqu’en juin 2018. 

Je voudrais remercier le Journal des Citoyens de la belle expérience de m’avoir donné la chance et un plaisir fou d’écrire la chronique de Porto le chien qui parle et de Lady vous raconte. PS. Merci à tous les lecteurs.

Alain Pilon, Porto, le chien qui parle

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