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Les candidats dans Les Pays-d’en-Haut
Note de la rédaction – Voici les six candidats dans la circonscription fédérale Les Pays-d’en-Haut. Le jour de l’élection est le lundi 28 avril 2025 et les jours du vote par anticipation sont les 18, 19, 20 et 21 avril 2025. Info : www.elections.ca (Service d’information à l’électeur) Bureau local d’Élections Canada :1 866 216-5116
Candidate pour le Bloc québécois dans Les Pays-d’en-Haut
Ariane Charbonneau incarne une vision du Québec profondément humaine et audacieuse.

La femme derrière la candidate
Ariane a toujours consacré ses talents au service de causes qui lui tiennent à cœur. Avocate depuis 1993, elle a d’abord défendu l’environnement et les Municipalités avant de se joindre en 2012 à Éducaloi, un organisme phare en matière d’accès à la justice. À titre de directrice générale, Ariane y a dirigé plusieurs projets structurants, dont la Semaine nationale de l’éducation juridique, qui sensibilise plus de 6000 jeunes partout au Québec chaque année.
Une porteuse de dossiers efficace
Ariane n’a pas froid aux yeux et elle sait comment manœuvrer dans les relations gouvernementales et institutionnelles. Ses compétences de gestionnaire font d’elle une facilitatrice hors pair pour faire avancer des dossiers qui relèvent du fédéral, que ce soient des demandes d’immigration ou d’assurance-emploi qui n’aboutissent pas ou l’organisation de missions à l’étranger pour développer de nouveaux marchés pour nos PME.
À l’écoute des préoccupations des familles
Maman et belle-maman de quatre garçons, Ariane est sensible aux défis quotidiens auxquels sont confrontées les familles, notamment le coût de la vie, la pénurie de logements et les difficultés de transport. Dans une région qui bénéficie d’un afflux de nouveaux résidents, il importe de veiller à ce que les gens d’ici ne soient pas forcés de quitter la région en raison du manque d’habitation. Il est impératif de densifier adéquatement les milieux de vie tout en soutenant la mise à niveau des infrastructures en fonction des besoins des Municipalités.
Un territoire à protéger
Ariane a grandi dans les Laurentides, et cette région a nourri chez elle un fort attachement pour la protection de l’environnement, aussi alimenté lors de ses années comme administratrice au sein du conseil d’Équiterre. Ariane est déterminée à protéger nos sentiers de plein air et nos lacs face aux effets des changements climatiques (bassins versants et inondations) et de la surutilisation (érosion des berges et perte du couvert forestier).
La culture et le patrimoine : défendre notre identité
Les Pays-d’en-Haut sont un véritable berceau de notre culture et de notre patrimoine. Ariane entend promouvoir nos artistes et artisans face à l’américanisation et l’anglicisation qui menacent notre unicité. À Ottawa, elle se battra pour que la culture québécoise continue de rayonner.
La justice et la démocratie : des valeurs de cœur
La justice sociale, c’est le fil conducteur de la carrière d’Ariane. En politique, elle souhaite s’attaquer à la perte de confiance des citoyennes et des citoyens à l’égard de nos institutions démocratiques. Dans une époque où la désinformation est de plus en plus présente, Ariane s’engage à défendre et promouvoir les sources d’information crédibles et fiables, comme les médias locaux, au sein du Parlement fédéral.
Choisir Ariane pour Les Pays-d’en-Haut, c’est choisir une candidate présente sur le terrain, proche des gens, autant dans l’écoute que dans l’action, et déterminée à bâtir un Québec plus autonome, ouvert, solidaire et humain. Pour elle et pour Les Pays-d’en-Haut, c’est le Québec d’abord. Toujours.
Candidat libéral des Pays-d’en-Haut
Tim Watchorn, un candidat qui a l’expérience du territoire

Quand on demande à Tim Watchorn ce qui le motive à se présenter comme candidat du Parti libéral à l’élection du 28 avril, il répond : « La guerre commerciale du président Trump et la conviction que Mark Carney est l’homme de la situation. Son expérience, sa vision vont nous aider à faire face à la tempête. Je crois que les enjeux locaux doivent faire partie de la conversation pour l’avenir du Québec, du Canada. »
Tim Watchorn est né et a grandi dans les Laurentides; il a fait ses études en ingénierie à Polytechnique Montréal. Il a commencé sa carrière politique à 31 ans, inspiré par l’engagement de sa famille, notamment de son grand-père, maire de Morin-Heights dans les années 70 et 80.
Il est élu pour la première fois en 2001 comme conseiller et depuis 2009 comme maire de Morin-Heights. En parallèle, il a été préfet suppléant à la MRC pendant 8 ans. À la MRC, il a collaboré avec ses collègues pour construire le complexe sportif à Sainte-Adèle et pour aménager un terrain de soccer synthétique dont profitent les citoyens de la MRC des Pays-d’en-Haut, mais aussi de Prévost, Saint-Colomban et Saint-Hippolyte. « Je suis très fier de ces réalisations qui participent au développement et au bien-être de nos communautés. » Les réalisations récentes importantes pour les citoyens et citoyennes de Morin-Heights sont la conservation du domaine Castel-Marie, un joyau pour l’environnement, ainsi que la construction d’un centre communautaire et d’une résidence pour aînés de 30 unités.
Le bien-être des communautés et la protection de l’environnement vont continuer d’être des vecteurs de son travail s’il est élu député. Le logement, la protection des lacs, prendre en compte les changements climatiques dans l’aménagement du territoire tout en assurant un développement économique équilibré qui respecte le désir des populations de vivre près de la nature sont autant d’enjeux qu’il veut porter. Plusieurs programmes de subventions existent, entre autres, pour le logement et les changements climatiques. Il veut s’assurer que notre région en bénéficiera.
Un gouvernement dirigé par Mark Carney doublera le rythme de construction résidentielle en réduisant les formalités administratives et le coût des constructions. Le ministre François-Philippe Champagne a annoncé des mesures pour protéger les travailleurs contre les tarifs du président Trump. Pour renforcer le secteur alimentaire du Québec et des autres régions du Canada, les libéraux défendront la gestion de l’offre. Ce sont des engagements qui bénéficieront à notre région.
Candidat Nouveau parti démocratique des Pays-d’en-Haut
Eric Abel-Baland, pour un développement plus humain

Eric-Abel Baland est issu d’une famille ouvrière française et diplômé en sciences de l’économie et communication. Étudiant mobilisateur et syndicaliste pour la défense des travailleurs, pour le respect des droits individuels, la laïcité, la diversité de genres et l’inclusion, il décide de s’installer à Montréal avec sa nouvelle famille il y a 26 ans. Il retrouve ses valeurs communes de militant au NPD en s’impliquant avec Alexandre Boulerice, député de Rosemont dès 2011.
Après une belle carrière d’entrepreneur social, gestionnaire-administrateur culturel auprès d’institutions publiques ou formateur de bénévoles d’OBNL en gouvernance, finances et développement stratégique, il a présidé de nombreux conseils d’administration et dirigé de prestigieuses compagnies artistiques de créations et de productions québécoises à l’échelle internationale.
Proche de la nature, installé dans les bois de Morin-Heights depuis plus de cinq ans, il connaît bien les besoins des résidents. Déjà candidat en 2021 dans Laurentides-Labelle, ce nouveau retraité actif adepte des sports de glisse d’ici, aussi technicien d’équipements en location aux stations Les Sommets, s’implique localement dans des festivals musicaux et évènements sportifs.
Éric-Abel avec le NPD, face à la conjoncture mondiale, nous étions prêts avant les autres partis à faire payer leur juste part aux plus riches, et grands investisseurs étrangers, aux PDG sans scrupules usants des paradis fiscaux, aux grandes entreprises profitant d’avantages amicaux ou de subventions partisanes au mépris de la classe moyenne et des familles qui ont du mal à joindre les deux bouts, afin de :
- Baisser votre facture d’épicerie en plafonnant les prix sur les produits de base, éliminer la TPS sur des services essentiels, produits sanitaires, contraceptifs, couverture internet, acquisition d’une première habitation ou sur un véhicule construit au Canada;
- Bonifier l’assurance-emploi à 50 semaines aux prestations de 66 %, supprimant la semaine de carence, et augmenter dignement les pensions vieillesse et le minimum garanti entre autres,
- Offrir plus de logements sociaux et encadrer les loyers en s’attaquant aux géants de l’immobilier et en construisant sur des terrains fédéraux plus de logements abordables.
- Réduire les impôts des classes défavorisées et à faibles revenus en rehaussant la première tranche à 19 500 $ du barème d’imposition.
- Renforcer les services publics en s’attaquant à la privatisation, soutenir les infrastructures et transports collectifs interrégions et aériens entre les territoires et communautés, offrir une assurance santé universelle au pays (ex. : dentaires et médicaments complémentaires non couverts)
- ombattre la crise climatique en facturant les grands pollueurs, légiférer pour protéger nos cours d’eau et les fleuves, agir pour nos lacs trop souvent souillés par les abus de loisirs nautiques ou règlements municipaux bafoués.
Les dernières années ont prouvé qu’en envoyant des Néo-démocrates à Ottawa, vous obtenez des résultats, imaginez ce que l’on pourra faire avec Eric-Abel Baland, déterminé à défendre les intérêts de tous, les familles, la jeunesse, les travailleurs, les aînés, les minorités qui en cette période de crise économique et de protectionnisme, peinent à boucler les fins de mois.
Candidat conservateur dans Les Pays-d’en-Haut
Vincent Leroux : un homme des Laurentides prêt à défendre les familles d’ici à Ottawa

Originaire de Prévost et profondément enraciné dans les Laurentides, Vincent Leroux est candidat pour le Parti conservateur dans le nouveau comté des Pays-d’en-Haut. Défenseur de l’environnement depuis son adolescence, passionné par le développement de sa région, il souhaite porter à Ottawa des dossiers concrets : lutter contre l’inflation qui écrase les familles, favoriser l’accès au logement abordable, et relancer des projets structurants comme le retour du Petit train du Nord dans les Laurentides, pour dynamiser notre économie locale.
Un amoureux des Laurentides depuis toujours
Vincent Leroux n’a jamais quitté les Laurentides de cœur. C’est ici qu’il a grandi, est devenu un scout, a planté des arbres pendant son adolescence, mais surtout, c’est ici qu’il a commencé à s’impliquer pour protéger son territoire. En 1994, il a contribué à sauver les sentiers du parc des Falaises à Prévost, autour du Mont Shaw qui était alors laissé à l’abandon. Une action bénévole, qui en dit long sur son attachement à la nature et à sa communauté.
Depuis 2017, il est aussi très actif en environnement, soutenant un projet novateur pour identifier et contrer les plantes aquatiques envahissantes dans les lacs de la région et en particulier ceux de Saint-Hippolyte. Ce projet a d’ailleurs été récompensé par dans concours environnemental aux États-Unis.
Des projets concrets pour les gens d’ici
Pour Vincent Leroux, les grands enjeux des Pays d’en-Haut sont clairs : les familles peinent à se loger à prix abordable et l’inflation rend la vie quotidienne de plus en plus difficile.
« Les prix à l’épicerie, les loyers, les maisons… tout coûte plus cher. Les décisions prises à Ottawa par les libéraux ont des impacts directs sur notre portefeuille ici, dans les Laurentides. Il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques et alléger le coût de la vie et réduire les taxes et impôts », affirme-t-il.
S’il est élu député, Vincent Leroux souhaite aussi raviver un vieux rêve collectif : ramener le train dans les Laurentides, sur le tracé du Petit Train du Nord.
« C’est un projet tout à fait réalisable. Les infrastructures sont là, les terrains appartiennent déjà au MTQ. Ce serait une façon écologique de transporter les gens et d’attirer encore plus de visiteurs dans nos commerces, nos restaurants et nos attraits touristiques », dit-il.
Pour sa carrure et sa fougue, on le compare même, à la blague, au curé Labelle — ce pionnier du développement des Laurentides — tant il croit au potentiel économique et social de la région.
Une voix forte pour les Laurentides
Vincent Leroux se présente avec l’intention d’être une voix forte et enracinée pour les citoyens des Pays-d ’en-Haut, à Ottawa.
« Je ne fais pas de la politique pour les caméras. Je fais ça pour défendre les gens d’ici, pour mes voisins, mes amis, ma communauté. Les Laurentides méritent un député qui connaît vraiment les défis du terrain », conclut-il.
Candidat du Parti populaire du Canada
George Mogiljansky

Chers électeurs, mon nom est George Mogiljansky, je suis le candidat du Parti populaire du Canada dans la circonscription nouvelle fédérale nommée Les Pays d’en-Haut.
Je suis né et j’ai grandi à Montréal, fils de réfugiés de Russie après la Seconde Guerre mondiale. Technologiste médicale à la retraite depuis trois ans, j’ai déménagé à Sainte-Adèle en 2020 afin de partager ma vie avec une charmante Adèloise.
Je vous invite à voir le débat des candidats aux élections fédérales dans notre circonscription enregistré le 14 avril sur https://www.facebook.com/events/24205420979047301
Aujourd’hui le libre-échange entre le Canada et les États-Unis semblent menacés. Notre chef Maxime veut négocier avec Donald sans recourir aux tarifs ! Il a aussi un fort sentiment d’appartenance à l’ensemble de notre pays, ce que je ne vois chez aucun autre leader avoir !
Notre programme politique unique https://tinyurl.com/PPCCda soutient des mesures fiscales qui pourraient également intéresser les provinces, voici un bref aperçu :
- Ottawa abandonnera sa taxe sur les produits et services (TPS) et laissera les gouvernements provinciaux et territoriaux occuper cet espace fiscal. En 2024-2025, la TPS devrait générer des revenus d’environ 52 milliards de dollars, le même montant transféré par Ottawa pour le financement de la santé.
- Modifiera la cible d’inflation de la Banque du Canada, de 2 % à 0 %. Cela freinera l’inflation dans tous les secteurs, y compris le logement. Nous respectons les responsabilités des gouvernements locaux et provinciaux en matière de logement.
- Réduction des impôts sur le gain en capital de 50 % à 0 %.
- Réduire la taille de l’État, équilibrer le budget, puis réduire les impôts.
- Éliminer les subventions aux entreprises.
- Abolir progressivement la gestion de l’offre afin de permettre aux producteurs de lait, d’œufs et de volaille de vendre leurs produits à l’étranger.
- Concentrera l’aide internationale canadienne exclusivement sur l’action humanitaire d’urgence.
- Rejeter l’alarmisme climatique et se concentrer sur des améliorations concrètes comme les véhicules familiales et camions lourds alimentés par l’hydrogène.
- Affirmer la compétence fédérale en matière de pipelines.
- 1Péréquation : une nouvelle formule responsabilise les gouvernements provinciaux.
- Éliminer les barrières au commerce interprovincial.
En ce qui concerne la politique sociale, nous proposons :
- Inoculation : garantir la liberté des Canadiens de prendre des décisions fondées sur un consentement éclairé.
- Renforcer le droit à la légitime défense et l’inviolabilité du domicile.
- Armes à Feu : respecter les propriétaires légitimes et cibler les criminels.
- Veiller à ce que les Canadiens puissent exercer pleinement leur liberté de conscience conformément à la Charte; pas d’EDI et pas de restrictions à la liberté d’expression.
- Idéologie de genre : criminaliser la mutilation des mineurs, protéger les espaces féminins, retirer la pornographie des bibliothèques.
- Immigration : imposer un moratoire et déporter les clandestins et autres qui ont obtenu leur statut sur la base de fausses déclarations ou qui ont commis des crimes.
- Abroger la loi sur le multiculturalisme.
- Déposer le projet de loi sur la protection des enfants à naître; les députés du PPC seront libres de voter sur la question selon leur conscience.
Candidate du Parti vert du Canada pour Les Pays-d’en-Haut
Karine Steinberger — écouter, travailler avec les gens, bâtir des solutions ensemble

Je m’appelle Karine Steinberger et je suis profondément attachée à notre belle région des Pays-d’en-Haut, où je vis depuis 2013. À l’époque, j’ai choisi de m’y établir seule en achetant ma petite maison à Sainte-Adèle. Très vite, ce choix est devenu un véritable mode de vie : j’ai changé de carrière pour pouvoir travailler à temps plein ici, sans devoir aller à Montréal. Depuis, je me suis mariée avec un natif de Sainte-Adèle, et je peux dire sans hésitation que je prévois passer toute ma vie ici.
Ce qui me fait aimer cette région, c’est sa nature magnifique, ses montagnes à grimper, ses lacs où nager, sa communauté d’artistes et sa culture unique. Mais surtout, c’est la chaleur humaine des gens d’ici, cette solidarité naturelle entre voisins, qui me touche profondément. C’est cet amour du territoire et de ses habitants qui me pousse aujourd’hui à m’engager comme candidate pour le Parti vert du Canada.
Notre circonscription vit une période de transformation importante. Avec la croissance rapide de la population, nous voyons les besoins augmenter, notamment en santé. Il devient essentiel d’améliorer les services ici, pour que chacun puisse avoir accès aux soins sans devoir attendre des mois ou parcourir des kilomètres. Il faut soutenir nos cliniques locales, investir dans les soins à domicile et en santé mentale, et s’assurer que les ressources soient là pour les familles, les aînés, et les jeunes.
Le développement doit aussi se faire dans le respect de notre environnement, qui est au cœur de notre identité et de notre qualité de vie. Protéger nos forêts, nos lacs, nos espaces naturels, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Il est possible de concilier accueil de nouveaux citoyens, vitalité économique et préservation de notre patrimoine naturel, mais cela demande une vision claire et du courage politique.
Je crois que la politique doit revenir à l’essentiel : écouter, travailler avec les gens, bâtir des solutions ensemble. Ce n’est pas en imposant des décisions d’en haut qu’on construit une communauté forte. C’est en respectant le rythme de chacun, en mettant les ressources là où elles sont vraiment nécessaires, en valorisant notre territoire plutôt qu’en l’exploitant.
Comme députée, je veux être votre voix à Ottawa : une voix proche, sincère, qui parle avec cœur et agit avec conviction. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir à la hauteur de ce que Les Pays-d’en-Haut mérite.